Vous êtes concessionnaire : Nos solutions pour vos PDR d'Origine

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moderne Autowerkstatt // Car repair workshop


→  Nous vous proposons de répondre à toutes les questions
que vous pouvez vous poser pour un usage optimal des pièces du Règlement Européen.

Ce Règlement a initié un profond changement culturel dans bon nombre de pays européens qui ont déjà su tirer parti des avantages visant à rééquilibrer la relation concessionnaire-constructeur, en ouvrant un espace de plus grande liberté d’entreprise.

La France et l’Allemagne restent toutefois encore très dépendantes d’une culture « paternaliste et autoritaire » attachée à l’histoire de leurs puissantes industries automobiles.

→  Pourtant, dans son esprit, le Règlement Européen vise notamment :

« A diminuer les coûts de transaction et de distribution des parties et assurer un niveau optimal de leurs ventes et de leurs investissements ».

« A assurer une concurrence effective sur les marchés de la réparation et de l’entretien» et pour cela les constructeurs ne peuvent plus restreindre la capacité des réparateurs agréés de se procurer les pièces chez le fabricant ou chez un tiers de leur choix, ni imposer l’obligation d’acquérir plus de 30% de leurs achats totaux ».

→  Les réparateurs agréés sont désormais autorisés à utiliser les pièces d’origine équipementier, ainsi que les pièces de qualité équivalente générant dans un cadre qualitatif clairement défini, des écarts de prix allant jusqu’à 50% avec les pièces d’origine constructeurs !

Il est bon de préciser par ailleurs que si le règlement permet aux réparateurs agréés de s’approvisionner en pièces autres que celles fournies par son constructeur, il revalorise de ce fait la qualité de ces mêmes pièces dans les réseaux indépendants.

En adoptant progressivement la culture européenne, vous trouverez un équilibre plus raisonné dans votre partenariat constructeur qui vous maintient sous une dépendance économique, avec des bilans souvent tenus «juste à flots» par les systèmes complexes de ristournes et primes.

Qualite

Prix

 

→  Si les termes du Règlement Européen imposent un minimum de 30% des achats auprès du constructeur ainsi que l’usage exclusif de ses pièces pour les garanties contractuelles et rappels, une totale liberté est donnée au réparateur dans tous les autres cas.

A la marge du Règlement, il est ainsi possible d’utiliser des pièces agréées (filtres, huiles, etc…) pour l’entretien durant la période de garantie du véhicule neuf. Des enseignes d’entretien rapide communiquent déjà dans ce sens auprès de leur clientèle et un constructeur Allemand de haut de gamme a dû récemment accepter une garantie malgré une vidange réalisée hors réseau.

Il convient d’inscrire le bénéfice des pièces agréées pour les entretiens et interventions n’entrant plus dans la période contractuelle des véhicules neufs.

CONCLUSION : d'une relation contrainte à une relation raisonnée avec votre constructeur

De part et d’autre du contrat de réparateur agréé, deux verrous culturels ancestraux figent l’usage du Règlement Européen :

→  La culture profondément « mono-fournisseur » des réparateurs agréés : une marque, un panneau, un fournisseur et ceci malgré une fidélité souvent bafouée au fil des dernières réorganisations de réseaux. Ce verrou culturel commence doucement à se relâcher, la fidélité « aveugle » glisse lentement vers un partenariat « raisonné » et les réparateurs agréés, tout en maintenant un lien privilégié avec leur concédant, exploitent de plus en plus les opportunités qui s’offrent à eux.

→  L’emprise très « contrôlante » du constructeur à travers les dépendances technologiques croissantes de la réparation, les incitations économiques directes  u indirectes, l’imposition de systèmes de gestion automatisés et en tout état de cause toujours «mono-fournisseur» et enfin par une pression psychologique quotidienne auprès des différents interlocuteurs de la vente et de l’après-vente.

→  Le bénéfice des opportunités du Règlement Européen ne remet pas en cause le partenariat qui est dû à votre constructeur comme il le fait souvent entendre en occultant ou en rendant impossible l’usage des termes du Règlement qui lui sont défavorables.

Rappelons que le bénéfice du Règlement Européen est légitime et que les textes imposent désormais au constructeur de justifier une résiliation par une faute particulièrement grave et caractérisée, conférant quasiment aux contrats en vigueur un caractère de durée indéterminée (voir les jurisprudences de Maître Renaud Bertin).

Toutefois, rien ne se construisant durablement dans des rapports conflictuels, la démarche vers une émancipation doit se faire progressivement mais de façon déterminée.

→   Il n’y a pas ainsi pas d’antagonisme entre un partenariat constructeur et l’usage du Règlement Européen.

Comme dans toutes relations commerciales, la nuance réside dans la limite que le réparateur voudra bien fixer entre ses intérêts et ceux du constructeur !