Constructeurs et équipementiers mettent en boîtes leurs délocalisations… mais aussi leurs distributeurs !


80% des pièces dites « d’origine » ne sont pas fabriquées par les constructeurs !

Ce n’est un secret pour personne, les constructeurs automobiles ne fabriquent qu’environ 20% de leurs pièces détachées.

Pour gagner en rentabilité, ils délocalisent leurs productions et leurs équipementiers font de même. Rien d’anormal à cela : constructeurs et équipementiers raisonnent « monde » et nul doute que les contrôles qui accompagnent ces délocalisations permettent de garantir la meilleure qualité à l’automobiliste.

Petite visite dans les magasins :


Renault "Made in Israel" >>> "Made in Slovenia" >>> VAG-Audi "Made in China"


Allons plus loin et ouvrons une boîte :


Filtre UFI : équipementier du Groupe VAG-Audi, fabriqué en Chine


Nous vous laissons continuer cette visite dans vos propres magasins…


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Les constructeurs vous invitent-ils au voyage avec eux dans leur « monde » ??

La logique voudrait que les gains induits par ces délocalisations soient répercutés sur les prix de vente aux distributeurs… mais il n’en est rien !

Pire, malgré une activité économique en baisse, les constructeurs continuent d’augmenter leurs tarifs et maintiennent la pression sur les objectifs d’achats en pièces détachées de leurs distributeurs.

Ce qui génère pour les distributeurs :

  • L’augmentation anormale de leurs stocks et des coûts de gestion associés
  • La baisse du niveau de leur liquidité dans une période où les banques sont de plus en plus frileuses à soutenir les entreprises et les taux de financement de plus en plus élevés

 

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Ainsi, dans le contexte économique actuel, le 1400/2002 apparaît comme un recours légal et incontournable !

En effet, le Règlement 1400/2002, dont les termes sont repris dans les contrats des distributeurs et réparateurs agréés, autorise les approvisionnements en :

  1. Pièces « d’origine constructeur »
    Celles-ci pouvant d’ailleurs être réimportées des pays où les constructeurs mettent en place des politiques commerciales plus agressives que sur le marché français et qui peuvent générer des écarts allant jusqu’à 40% par exemple pour les marques françaises.
  2. Pièces « d’origine équipementier »
    Strictement identiques aux pièces « d’origine constructeur », elles sont fabriquées par l’équipementier et sont accessibles en direct avec des écarts de plus de 30 à 60%.
  3. Pièces certifiées « de qualité équivalente »
    Elles sont fabriquées en général par d’autres équipementiers ou fabricants qui en certifient la conformité et la qualité.


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Jouer le jeu du 1400/2002, permet donc, par les économies générées ….

1) de compenser tout ou partie des primes non perçues

2) d’assainir les stocks de façon à maintenir le maximum de liquidités bancaires

3) de recaler vos objectifs sur des bases de réalisation inférieures

4) d’ouvrir la possibilité de réinvestir la marge dégagée au financement de stocks morts


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Pour davantage d’information sur ce sujet, contactez-nous : jean-philippe.verles@euromotor.info

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